• Les problématiques environnementales sont de plus en plus présentes à nos consciences, via nos médias, Greta Thunberg, «Extinction Rebellion», et mille autres actions, messages et échos.

    Et cette prise de conscience est justifiée. Le réchauffement de notre planète est manifeste, et il n’y a plus lieu de contester l’implication humaine. Les conséquences se font déjà sentir sur les espèces animales qui disparaissent massivement, sur les forêts dévastées par d’immenses incendies et les glaciers qui fondent comme neige au soleil. L’être humain en souffre et va en souffrir, à commencer par les plus pauvres et les plus vulnérables, jetés sur les routes par les sécheresses ou la montées des eaux, quelle que soit leur part dans le réchauffement. Il ne fait plus de doute qu’il faut réagir vigoureusement, et pourtant les changements sont toujours trop petits, trop lents et trop tardifs.

    Derrière la surexploitation des ressources naturelles, la pollution et la passivité des dirigeants se cachent des réalités du cœur humain. Nous vivons dans des sociétés de consommation, où l’on attend, voire promet, que la possession de biens matériels nous comblera, nous rendra heureux. Pire, la publicité et le culte de la nouveauté nous pousse non seulement à avoir et à garder, mais à changer, jeter, remplacer. Et nos politiques publiques sont toujours orientées par l’a priori qu’il faut nécessairement de la croissance, mise en danger si l’on garde ses appareils et minimise sa consommation.

    Mais ce vice n’est pas une spécificité de notre époque, déjà dans la Bible l’apôtre Paul parlait de « la soif de posséder, qui est une idolâtrie ». L’idolâtrie, c’est donner la place ultime et centrale dans son cœur à des choses qui n’en valent pas la peine. Le philosophe et mathématicien Blaise Pascal décrivait fort bien l’existence d’un vide dans l’homme, dû à la perte de la connaissance du Dieu créateur, infini et immuable. Pascal souligne l’avidité et la course effrénée de l’humanité qui cherche et cherche ce qui va la remplir, croyant toujours que le prochain bien ou la prochaine expérience lui apportera enfin la satisfaction.

    Pourquoi continuons-nous à massacrer la planète ?

    Auteur(s) : Jean-René Moret

    Date de parution : 11 novembre 2020

    Les problématiques environnementales sont de plus en plus présentes à nos consciences, via nos médias, Greta Thunberg, «Extinction Rebellion», et mille autres actions, messages et échos. Derrière la surexploitation des ressources naturelles, la pollution et la passivité des dirigeants se cachent des réalités du cœur humain. Ce vice n’est pas une spécificité de notre époque, déjà dans la Bible l’apôtre Paul parlait de « la soif de posséder, qui est une idolâtrie».

    Thème(s) : Environnement

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