• Au XVIIIe siècle, un défi hante tout astrophysicien et scientifique de l’époque. Ce défi c’est un problème mathématique, c’est celui de la stabilité du système solaire. Est-ce que les trajectoires des planètes autour du soleil resteront toujours identiques ou est-ce que d’inévitables collisions sont à prévoir ? Ne risque-t-on pas de voir, un jour, une planète éjectée du système solaire ?
    Newton, pensait avoir découvert que de petites interactions entre planètes, s’accumulant sur plusieurs années, finiraient par faire perdre leur orbite aux astres. Il imaginait donc que Dieu devait intervenir de temps en temps pour réparer les trajectoires afin de maintenir la stabilité du système solaire.

    Cependant, en 1798, Pierre-Simon de Laplace, célèbre mathématicien français, accomplit une avancée spectaculaire dans la compréhension de la stabilité de notre système solaire. Il semblerait bien que finalement, il soit mathématiquement stable !

    Plus besoin de Dieu pour l’expliquer, les mathématiques suffisent. L’Histoire raconte même qu’il fut interrogé par le général Bonaparte en ceci : « Newton a parlé de Dieu dans son livre, j’ai déjà parcouru le vôtre et je n’y ai pas trouvé ce nom une seule fois » ce à quoi notre cher mathématicien aurait répondu : « Je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse. »., Dieu relégué au rang des hypothèses superflues par la science. C’est vrai quand on y pense, la puissance explicative des sciences est formidable : elle fait voler des avions et guérit des malades. En expliquant les événements naturels, elle a permis de laisser sur le banc de touche certaines croyances bien ancrées, considérées aujourd’hui comme superstitieuses.

    Chasser l’ignorance, est-ce chasser Dieu de l’équation ?

    Les éclairs par exemple, s’ils s’abattent depuis le ciel, ce n’est plus à cause de la colère des dieux, mais bien à cause d’une accumulation électrostatique dans les nuages.

    Dieu, l’hypothèse superflue de la science

    Auteur(s) : Elie Cobo

    Date de parution :

    Dieu relégué au rang des hypothèses superflues par la science. C’est vrai quand on y pense, la puissance explicative des sciences est formidable : elle fait voler des avions et guérit des malades. En expliquant les événements naturels, elle a permis de laisser sur le banc de touche certaines croyances bien ancrées, considérées aujourd’hui comme superstitieuses. Chasser l’ignorance, est-ce chasser Dieu de l’équation ?

    Thème(s) : Origines, Science & Foi

    Public(s) : Jeunes

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