• Nous nous trouvons souvent déstabilisés face à la souffrance ou à la contrariété que nous subissons. Devant l’injustice, le mal et la souffrance, la Bible invite l’homme à regarder la vérité en face, contrairement au bouddhisme.

    Dans le précédent article, nous avons montré que le constat bouddhiste selon lequel tout est illusion vient nier ce que l’expérience nous enseigne, à savoir :

    • la souffrance est vraiment ressentie par des personnes,
    • l’homme est une personne, comme le montre sa conscience et son cri devant l’injustice.

    La Bible, présente l’homme comme un être personnel et relationnel créé à l’image d’un Dieu aimant et juste, en vue d’aimer et d’espérer. Mais on ne peut aimer sans souffrir.

    Qu’affirme le bouddhisme sur la souffrance ? Que dit-il de la compassion ? Comment la compassion bouddhiste s’accommode-t-elle à merveille avec l’individualisme ambiant ? En quoi détourne-t-elle l’homme d’une attitude saine face à la mort, à la souffrance, et à l’amour ? L’amour chrétien et la compassion bouddhiste sont-ils un seul et même chemin vers un même but ? Dans cet article, je vais démontrer le contraire.

    La compassion bouddhiste ne conduit pas à l’amour chrétien

    Toute la philosophie bouddhiste s’articule autour du constat de la réalité de la souffrance et sur la résolution de celle-ci. Elle doit permettre à l’homme de l’éviter, voire de la dépasser : la souffrance est, pour le bouddhiste, le mal ultime. Pourtant, les bouddhistes parlent beaucoup de compassion ! Étymologiquement, compatir, c’est « con-pâtir », « souffrir avec ». Pourtant, la compassion du bouddhiste ne peut pas signifier « souffrir avec » : ce serait illogique et incohérent par rapport à son objectif de dépasser et dissoudre la souffrance humaine.

    Face à la souffrance, compassion bouddhiste ou amour chrétien

    Auteur(s) : Jean-René Moret

    Date de parution : 13 juillet 2017

    Qu’affirme le bouddhisme sur la souffrance ? Que dit-il de la compassion ? Comment la compassion bouddhiste s’accommode-t-elle à merveille avec l’individualisme ambiant ? En quoi détourne-t-elle l’homme d’une attitude saine face à la mort, à la souffrance, et à l’amour ? L’amour chrétien et la compassion bouddhiste sont-ils un seul et même chemin vers un même but ? Dans cet article, l’auteur démontre le contraire.

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