• Une promesse

    Tout d’abord, de quoi parlons-nous ? Le transhumanisme est une idéologie[1] selon laquelle nous pourrions améliorer ou perfectionner l’être humain grâce aux progrès scientifiques et technologiques. C’est ainsi d’abord une réflexion d’ordre anthropologique, avec des implications morales, religieuses, éthiques, médicales, techniques, etc.

    Dans la pensée du mouvement transhumaniste, il y a premièrement la conviction que nos corps sont fragiles ou sous-exploités, et que nous avons ou aurions les moyens de pallier définitivement l’une ou l’autre faiblesse (ultimement toutes), nous permettant ainsi une utilisation pleine de nos potentialités. Mais cette première étape en appelle une seconde. S’il y a souvent d’abord l’expression d’une volonté de « réparation », c’est pour glisser immédiatement, plus ou moins rapidement, vers un principe d’amélioration de ce qui serait considéré comme médicalement sain.

    Transhumanisme, les dangers d’une eschatologie matérialiste

    Auteur(s) : Kévin Le Levier

    Le transhumanisme prétend améliorer l’être humain grâce aux nouvelles technologies, mais cette ambition soulève de nombreuses questions. Cet article propose une analyse du transhumanisme, de ses implications éthiques et de ses limites. En s’appuyant sur des exemples concrets, il met en lumière les tensions entre promesse de progrès et désire de tout puissance. À travers une lecture chrétienne, l’auteur interroge la compatibilité de cette vision avec notre compréhension de l’homme, de la souffrance et de l’espérance.

Partager cette ressource